Des cadres portuaires africains deviennent formateurs à Marseille
Du 7 au 16 juin, convergeront à Marseille trente-quatre cadres portuaires issus de huit pays africains. Venus du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Djibouti, du Gabon, de Guinée, du Sénégal, du Togo et de Tunisie, ils participeront à cette formation de formateurs dans le cadre du Programme de gestion portuaire TrainForTrade de la CNUCED. Des séminaires et activités variées feront des participants des formateurs capables de diffuser leurs nouvelles connaissances dans leur communauté portuaire respective.
En préparation de cet événement, tout le mois de mai a été consacré à l’assimilation de quatre modules de cours sur la plateforme d’apprentissage en ligne TrainForTrade. Chaque participant a validé ses acquis via différents tests portant sur des questions économiques, commerciales, administratives, juridiques et techniques.
Un an après Nantes Saint-Nazaire, c’est le Port de Marseille-Fos, l’autre partenaire du réseau francophone du Programme de gestion portuaire TrainForTrade, qui accueillera les participants et animera les sessions avec les experts de la CNUCED. Point d’orgue de la formation, les participants présenteront une étude de cas dans laquelle ils partageront la mise en œuvre de solutions dans leur communauté portuaire liées à l’une des thématiques à l’étude.
Ces deux semaines seront également ponctuées par des visites du port de Marseille-Fos, de la direction générale de CMA-CGM et du centre de formation de l’Agence Française de Développement. Une session du jeu collaboratif Port Endeavor, fruit d’un partenariat entre la CNUCED, l’IAPH et le Port d’Anvers-Bruges, sera l’occasion de resserrer les liens entre ceux qui font vivre le réseau francophone TrainForTrade tout en plaçant les Objectifs de développement durable des Nations unies au cœur de la gestion portuaire.
Ce déplacement à Marseille de toutes les délégations, sera aussi l’occasion de tenir la réunion de coordination du réseau francophone du Programme de gestion portuaire TrainForTrade à fin de définir collégialement le futur de cette coopération dont les succès s’accumulent depuis vingt-six ans.